Un paddock peut sembler être l’option la plus simple pour héberger un cheval, mais il faut tout de même tenir compte de certains éléments clés.
Si vous possédez déjà un terrain qui vous semble adapté, faites-le vérifier par un ami cavalier. Demandez-vous ensuite si vous êtes en mesure d’investir du temps et de l’argent pour faire de ce terrain un endroit sûr pour le cheval et s’il est pratique pour vos besoins.
Si vous ne possédez pas encore de paddock, vous pouvez envisager d’en louer un auprès d’un agriculteur local ou d’un propriétaire foncier. Dans ce cas, vous devez utiliser un bail agricole rédigé dans le but d’un pâturage privé afin de vous assurer que les deux parties sont suffisamment protégées.
Il y a de nombreux avantages à avoir votre cheval sur le pas de votre porte.
Un trajet plus court rend l’équitation moins pénible, et si jamais le cheval est blessé ou malade, vous pouvez intervenir immédiatement.
L’argent que vous économisez sur les frais de pension peut être utilisé pour acheter une remorque à chevaux, qui peut être utilisée pour accéder aux pistes cavalières locales, aux écoles d’équitation à louer et aux spectacles, ce qui vous donne une plus grande liberté quant à l’endroit où vous montez et ce que vous faites. Vous pouvez également envisager de créer votre propre petite écurie de manière informelle, en fournissant des stalles aux chevaux de vos amis.
Pour de nombreuses familles, l’une des principales raisons de garder un cheval près d’elles est que l’animal peut devenir un membre de la famille au même titre que les autres animaux de compagnie.
Votre champ est-il adapté pour devenir un paddock ?
Voici quelques considérations à prendre en compte avant de mettre un cheval dans un champ :
L’espace
Le champ est-il assez grand ? Un cheval a généralement besoin d’au moins 4 000 m2 d’espace. Mais vous devez également tenir compte de la gestion du terrain. Un cheval va rapidement brouter le terrain. Vous devriez envisager de trouver au moins 8 000 mètres carré afin que la moitié de l’espace puisse être laissée au repos pendant que l’autre moitié est utilisée.
La compagnie
La plupart des chevaux ne sont pas faits pour vivre seuls. Vous devrez peut-être acheter un cheval ou un poney de compagnie, qui ne craint pas d’être laissé dans le champ lorsque vous partez en randonnée. Cependant, n’oubliez pas qu’un cheval de compagnie doit être vermifugé, vacciné, toiletté et que ses sabots doivent être taillés comme ceux de tout autre cheval.
Vous pouvez peut-être emprunter un cheval de compagnie en prêt, ou prendre en charge un cheval plus âgé qui nécessite des soins. Vous pourriez partager un champ avec un ami et convenir de partager la charge de travail et les coûts, à condition que votre cheval soit heureux d’être laissé seul pendant qu’ils sortent. Vous pouvez aussi trouver un cheval facile à vivre qui a l’habitude de sortir toute l’année sans compagnon. Cela restreint votre recherche et vous devrez peut-être sacrifier d’autres besoins du cheval, mais cela facilite les soins quotidiens.
Terrain
Une colline escarpée est plus difficile d’accès qu’un terrain plus plat, en particulier pendant les mois d’hiver. Un paddock situé en bas d’une colline ou le long d’une rivière ou d’un ruisseau est susceptible d’être inondé. Vous ne voulez pas non plus d’un paddock à proximité d’une route très fréquentée, au cas où le cheval s’échapperait. Un paddock encadré par des haies réduira les coûts de clôture, mais vérifiez qu’il n’y a pas de trous cachés ou de fil barbelé.
Essayez d’éviter les pâturages extrêmement marécageux ou sablonneux. Un champ humide rendra votre cheval sensible à la fièvre de la boue, lui fera perdre ses fers et le rendra plus susceptible de glisser et de s’arracher les ligaments ; l’herbe d’un champ sablonneux se dessèchera pendant les mois les plus chauds et perdra ses nutriments.
Plantes
Recherchez les plantes qui sont toxiques pour les chevaux et promenez-vous dans le champ avec des photos à la main. La plupart des champs pour chevaux souffrent du séneçon en été. Vous devrez peut-être acheter des outils de désherbage pour maintenir le champ en état.
Comment préparer le paddock ?
Clôture
La plupart des chevaux ont le sens des limites. Cependant, veillez à ce que les clôtures et les portails soient bien entretenus. Les clôtures bon marché à poteaux et à rails s’effondrent en cas de vent fort. Des poteaux en bois solides soutenus par une clôture électrique sont sûrs et rentables. Vous pouvez utiliser une clôture en bois, mais elle sera beaucoup plus chère. N’utilisez en aucun cas du fil barbelé, car il peut blesser gravement votre cheval.
Accès à l’eau
L’option la plus simple est un abreuvoir à remplissage automatique, bien qu’il faille installer une plomberie et que cela puisse être coûteux. Cependant, ils peuvent être votre seule option s’il n’y a pas de robinet à proximité. Si vous disposez d’un robinet, réfléchissez à sa distance et à la manière dont vous allez transporter l’eau. Transporter des seaux d’eau dans des brouettes peut sembler une option faisable au printemps, mais n’est pas attrayant une fois l’hiver arrivé. La plupart des robinets et des abreuvoirs gèlent lorsque la température descend en dessous de zéro, à moins que vous ne les isoliez correctement. Vous pourriez utiliser un tuyau d’arrosage, mais vous ne devriez pas le laisser dans le champ. Sinon, vous pouvez acheter des bidons et les remplir à la maison : une option qui prend du temps mais qui est viable.
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